Cette initiative, portée par le garde des Sceaux, s'inspire du modèle du parquet national antiterroriste mais suscite déjà des critiques quant à l'adéquation de ses moyens. Dans un entretien au Parisien, le ministre de la Justice a défendu cette nouvelle structure, dont le lancement est prévu pour le 5 janvier. Le PNAC sera composé de 17 magistrats et héritera d'environ 170 dossiers complexes, ce qui conduit un article à qualifier ses moyens de 'dérisoires'. Cette réforme intervient dans un contexte où la lutte contre le narcotrafic est une priorité affichée de l'exécutif. Le président Emmanuel Macron, lors de sa visite aux Émirats arabes unis, a d'ailleurs exprimé son espoir d'obtenir une plus grande coopération de la part de ce pays du Golfe dans ce domaine. La création du PNAC vise à centraliser et à spécialiser la réponse judiciaire face à des réseaux criminels de plus en plus puissants et internationalisés.
Cependant, la question des ressources allouées à cette nouvelle institution est cruciale pour son efficacité.
Le scepticisme exprimé sur ce point suggère que, malgré l'effet d'annonce, la nouvelle structure pourrait peiner à atteindre ses objectifs si elle n'est pas dotée de moyens humains et matériels à la hauteur de l'enjeu.











