Cette suite divise déjà la critique, entre éloges pour son ambition et déception face à sa structure narrative.
L'œuvre, qui a débuté comme un format court humoristique sur M6 en 2005, a achevé sa mue en une fresque cinématographique épique et sombre, un changement de ton assumé par son créateur. Alexandre Astier, qui cumule les rôles de réalisateur, scénariste, compositeur et acteur principal, continue de façonner un univers singulier, de plus en plus éloigné de la comédie pure.
Il confie d'ailleurs : « Pour moi, ça n'a jamais été une comédie ».
Ce deuxième volet, dont la deuxième partie est déjà tournée et prévue pour 2026, est décrit comme un film « d'aventure » au tournage « monumental » et « épuisant », s'étendant de l'Islande au Périgord.
L'intrigue voit le Roi Arthur, usé par le pouvoir, faire face à la colère des Dieux et envoyer ses chevaliers en quête à travers le monde.
Un point de friction majeur pour les fans est l'absence de Franck Pitiot, interprète de l'emblématique Perceval. Alexandre Astier explique avoir géré cette absence de manière « maligne » dans le scénario, tout en se disant « un peu triste » de ce départ.
La réception critique est très partagée : certains saluent un « retour royal et épique », une « fresque grandiose », tandis que d'autres fustigent une « suite ratée », un « patchwork chaotique et ennuyeux » qui laisse le spectateur « sur sa faim ».
Cette dualité témoigne de l'ambition d'un projet qui, en cherchant à s'élever au rang d'œuvre d'auteur, prend le risque de dérouter une partie de son public initial.











