La critique décrit une œuvre « glaçante », « tendue » et « lucide », qui fait de Mengele un « monstre terriblement humain » et un « spectre contemporain ». Le réalisateur, connu pour des films comme "Limonov, la ballade", choisit une approche qui se veut une « anatomie du mal », un film « aussi impressionnant qu’inconfortable ».
Cependant, la réception n'est pas unanimement positive.
Certains critiques jugent le film « outrancier » et regrettent qu'il s'égare dans une adaptation « clinquante » et « qui secoue et malmène ».
Une critique pointe notamment une exploration de « la banalité du mal jusqu’à l’ennui », suggérant que le film, en se concentrant sur la psyché d'un personnage « sans qualités », peine à maintenir l'intérêt au-delà du constat de son absence de repentir. Malgré ces réserves, le film est perçu comme une œuvre qui renvoie à « la persistance du mal et la fragilité de la mémoire sous les ruines de l’Histoire », confirmant la réputation de Serebrennikov comme un cinéaste audacieux et provocateur.











