Le cinéma français s'aventure sur le terrain de la science-fiction avec "L'Homme qui rétrécit", un remake du classique de 1957, en salles ce 22 octobre. Réalisé par Jan Kounen, le film met en vedette Jean Dujardin, qui retrouve le cinéaste près de vingt ans après "99 francs", dans un rôle de père de famille qui se met à rapetisser inexorablement après un mystérieux phénomène météorologique. Ce projet, né d'une envie de Jean Dujardin lui-même, est décrit comme l'un des plus ambitieux de l'année pour le cinéma français, avec un budget conséquent de 21 millions d'euros. Le film est présenté comme une « fable douce-amère sur notre place dans l’univers » et une « aventure métaphysique ». Jean Dujardin y voit une « allégorie de la vie », abordant des thèmes comme « la maladie, la mort » et « l'acceptation ». La performance de l'acteur, souvent seul à l'écran face à des décors gigantesques et des effets spéciaux, est saluée comme « épatante ».
Il a dû jouer en grande partie avec son imagination, face à un fond bleu, ce qu'il décrit comme une « aventure intérieure ».
Cependant, la critique est partagée.
Si certains saluent l'ambition et la puissance de l'interprétation de Dujardin, d'autres jugent le remake « décevant » et estiment que le film est une œuvre qu'on « aimerait voir disparaître ». Cette dualité dans la réception souligne le défi que représente la réinvention d'un classique, même avec un acteur de premier plan et des moyens techniques importants.
En résuméLe remake de "L'Homme qui rétrécit" par Jan Kounen, avec Jean Dujardin, est un projet de science-fiction français ambitieux qui divise la critique. Tandis que la performance de l'acteur et la dimension métaphysique du film sont mises en avant, certains regrettent une adaptation qui ne parvient pas à égaler l'original, illustrant les risques inhérents à la relecture d'œuvres cultes.