Ce qui s'ensuit est moins une comédie qu'un "conte métaphysique" et un "parcours initiatique" sur la condition humaine et la résilience. Jan Kounen a privilégié des décors réels et la technique du "motion control" pour créer l'illusion, avec un budget conséquent de plus de 20 millions d'euros, affirmant que le cinéma français "sait faire de la science-fiction". La performance de Jean Dujardin, souvent seul à l'écran, est décrite comme "épatante" et "impressionnante", apportant une dimension tragique au personnage.

Cependant, le film divise la critique.

Certains le qualifient de "remake décevant" qui "échoue sur tous les tableaux", critiquant un scénario bavard et une voix off jugée trop présente. D'autres saluent une "fable douce-amère sur notre place dans l’univers" et un divertissement réjouissant qui offre à Dujardin l'un de ses plus beaux rôles.

Le réalisateur espère que l'aspect réaliste du film renforcera l'identification et que le spectateur "se sentira rétrécir en même temps que Jean".