Le biopic "Springsteen: Deliver Me From Nowhere", sorti le 22 octobre, se distingue en se concentrant sur une période de crise créative et personnelle de Bruce Springsteen. Porté par une performance saluée de Jeremy Allen White, star de la série "The Bear", le film explore la genèse douloureuse de l'album sombre et acoustique "Nebraska" au début des années 1980. Le réalisateur Scott Cooper choisit de ne pas faire une hagiographie classique, mais de dépeindre un artiste en proie à la dépression, malgré le succès phénoménal de l'album "The River". Le film retrace comment le "Boss", reclus dans sa maison du New Jersey avec un simple magnétophone à cassette, a façonné un disque introspectif, à contre-courant des attentes de sa maison de disques. La critique salue unanimement la performance de Jeremy Allen White, qui a appris la guitare et le chant pour le rôle, le qualifiant de "bouleversant" et "très convaincant". Son incarnation d'un Springsteen "puissant et perdu" est considérée comme le point fort du film.
Cependant, le long-métrage lui-même reçoit un accueil plus mitigé.
Certains le jugent "convenu", "obsolète" et peinant à "enflammer les spectateurs", lui reprochant une narration trop classique et des flashbacks sur la relation avec son père jugés inutiles.
D'autres, en revanche, apprécient ce portrait "à vif" et "intimiste" qui évite les clichés du genre.
Scott Cooper décrit son film comme étant "hanté sur un homme hanté", une vision qui semble se refléter dans le ton mélancolique de l'œuvre.
En résuméCe biopic se concentre sur un moment charnière et sombre de la carrière de Bruce Springsteen, offrant un rôle marquant à Jeremy Allen White. Si la performance de l'acteur est unanimement louée, le film lui-même divise, certains le trouvant trop conventionnel malgré son approche intimiste et son sujet fascinant.