Le scénario, nourri par leurs témoignages, explore les séquelles psychologiques et l'entraide, sans jamais reconstituer l'attaque.
Cependant, le choix de tourner certaines scènes à l'intérieur même du Bataclan a suscité la polémique.
Arthur Dénouveaux, président de l'association de victimes Life For Paris, a jugé cette décision inadéquate, estimant que "cela brouille la frontière entre fiction et réalité, ça ne me paraît pas sain".
Il suggère que d'autres salles avec des sièges similaires auraient pu être utilisées.
En réponse, Jean-Xavier de Lestrade défend sa démarche, affirmant qu'elle a été menée en concertation avec les survivants eux-mêmes, qui auraient insisté sur ce choix pour garantir l'authenticité. "On ne peut pas tricher avec un sujet pareil", explique le réalisateur, pour qui il s'agissait d'une "marque de respect envers les victimes".
Malgré cette controverse, la série, portée par un casting incluant Alix Poisson et Benjamin Lavernhe, est largement saluée par la critique pour sa délicatesse et sa justesse.












