Cette déprogrammation a été vivement critiquée par les réalisateurs, Sabrina et Steven J. Gunnell, qui ont dénoncé une "censure honteuse".

Saisi en référé, le tribunal administratif de Marseille leur a donné raison, ordonnant à la municipalité de reprogrammer le film. Le juge a estimé que la diffusion ne portait pas atteinte au principe de laïcité et que la décision du maire constituait une "atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression". Cette médiatisation a transformé le film en objet de curiosité, contribuant à une hausse significative de sa fréquentation et faisant de lui un potentiel succès rentable de l'année.