Il raconte l'histoire d'Oscar, un professeur divorcé et poète raté qui végète chez sa mère.

Pour redorer son blason, il prend sous son aile une jeune élève talentueuse, Yurlady, et l'entraîne dans un concours de poésie. Loin d'être un conte édifiant sur le pouvoir rédempteur de l'art, le film est décrit comme une "farce cruelle" et une "satire sociale aussi féroce que jubilatoire".

Les critiques le comparent à la comédie à l'italienne de Dino Risi ou Ettore Scola, avec un protagoniste "loser magnifique", "moralement médiocre" mais fascinant.

Le ton est "cynique, attachant et formidablement touchant".

Le film déconstruit l'image romantique de la poésie, la présentant ici comme une simple "opportunité de se sortir de la misère". La mise en scène, dynamique et portée par une caméra à l'épaule, explore avec humour et amertume une galerie de personnages complexes, aboutissant à une intrigue qui flirte avec le drame.