Il s'agit de la deuxième collaboration entre François Ozon et Benjamin Voisin, qui a décrit le tournage comme une expérience difficile et intense.
Les critiques s'accordent à dire que le film est globalement fidèle à l'œuvre originale, respectant sa chronologie, sa structure et son essence. La ville d'Alger, personnage à part entière du roman, est également au cœur du film, bien que les lieux de tournage exacts ne soient pas précisés dans les articles. Cependant, Ozon prend une liberté créative majeure en modifiant la fin du roman.
Alors que le monologue final de Meursault est intérieur dans le livre, le réalisateur choisit de le faire déclamer face à un jeune prêtre arabe. Cette confrontation directe offre une nouvelle interprétation de la révolte finale du personnage, une manière, selon un article, de "moderniser le mythe camusien". Cette décision audacieuse constitue le principal point de discussion autour du film, qui, par ailleurs, est salué pour la performance de son acteur principal et son respect de l'esprit de Camus.











