La presse les avait alors surnommées le "Gang des Amazones".

Le casting réunit une nouvelle génération d'actrices françaises de premier plan, avec Lyna Khoudri dans le rôle de la meneuse, Izïa Higelin, Laura Felpin, Kenza Fortas et Mallory Wanecque.

Le film se distingue des films de braquage traditionnels en se concentrant moins sur l'action que sur les motivations sociales et personnelles des protagonistes. Il explore les thèmes de l'amitié féminine, de la précarité et des violences conjugales, présentant les actes criminels comme une conséquence de la vulnérabilité et du désespoir. La réalisatrice a expliqué avoir voulu être "le plus proche possible de leur histoire" tout en précisant qu'il s'agissait d'une fiction.

Le film refuse de porter un jugement moral, préférant explorer la "zone grise où se mêlent faute et vulnérabilité". Cette approche humaniste est comparée à celle de Je verrai toujours vos visages, en ce qu'elle interroge le sens de la justice au-delà de la simple punition.

Bien que les faits soient réels, les anciennes membres du gang mènent aujourd'hui une vie anonyme et le film prend des libertés pour construire son récit, se concentrant sur l'humanité de ses héroïnes.