Isabelle Carré a déclaré : "J’ai fait ce film pour les jeunes qui font de plus en plus de passages à l’acte". Dans le long-métrage, elle incarne son propre rôle à l'âge adulte, une comédienne nommée Elisabeth qui, en animant des ateliers d'écriture dans une unité psychiatrique pour adolescents, voit resurgir les souvenirs de son propre internement.

La jeune Elisabeth est interprétée par la comédienne Tessa Dumont Janod.

Le casting est complété par des acteurs confirmés comme Judith Chemla et Bernard Campan.

La réalisation est saluée pour sa délicatesse et sa grâce, parvenant à traiter un sujet difficile sans tomber dans le sordide.

La cinéaste emprunte subtilement à l'esthétique du cinéma de genre pour dépeindre le milieu hospitalier, créant une atmosphère parfois spectrale et une "inquiétante étrangeté, toujours teintée de poésie". Le film explore les origines de son mal-être, d'une mère anorexique à un père absent, et montre comment la découverte du théâtre et une réplique de Romy Schneider ont été des déclencheurs pour sa guérison : "Je préfère les risques de la vie aux fausses certitudes de la mort."