Cette conclusion, qui explore les origines des personnages du "Magicien d'Oz", se distingue par un ton plus mature et politique que le premier volet. Contrairement au premier film, qui avait reçu un accueil mitigé en France, cette seconde partie semble avoir convaincu les critiques les plus sceptiques.
Des publications comme Libération et Écran Large soulignent une bascule stylistique vers une intrigue « plus sombre sur la post-vérité » et plus « intime », délaissant le « côté Harry Potter » pour se concentrer sur l'intériorité des personnages.
Le film explore la manière dont Elphaba (Cynthia Erivo) devient le bouc émissaire d'un régime autoritaire, tandis que Glinda (Ariana Grande) doit naviguer entre sa popularité et sa culpabilité. Les Inrockuptibles saluent la portée politique du film, le décrivant comme « la première super production d’Hollywood à acter aussi radicalement la disparition de la vérité ». Première va jusqu'à le qualifier de « MEILLEUR blockbuster de l’année ».
Les performances vocales et l'alchimie entre Cynthia Erivo et Ariana Grande sont unanimement saluées, cette dernière confiant que le rôle de Glinda l'a « véritablement transformée ».
Le public a également répondu présent, avec un démarrage à 54 960 entrées en France pour son premier jour.
Les spectateurs se sont montrés particulièrement émus, certains qualifiant le film de « plus triste de l'année » et avouant avoir « beaucoup pleuré ». Malgré quelques compositions musicales jugées moins puissantes que celles du premier opus, l'ensemble est qualifié de « spectaculaire » et de « magie douce-amère » qui réussit à émouvoir.












