Le réalisateur Éric Besnard propose une approche originale et intimiste en se concentrant exclusivement sur les premiers chapitres du roman, un moment charnière dans la vie du protagoniste.
Le film choisit de ne pas raconter l'intégralité de la fresque de Victor Hugo, mais de se focaliser sur la sortie du bagne de Jean Valjean (Grégory Gadebois) après 19 ans de travaux forcés. Rejeté par la société, aigri et haineux, il croise le chemin de Monseigneur Bienvenu (Bernard Campan), un évêque dont la bonté et la générosité absolues vont amorcer la transformation intérieure du forçat.
Cet épisode, souvent traité rapidement dans les autres adaptations, constitue ici le cœur du récit.
Cette approche a séduit le public, le film réalisant un démarrage solide avec 136 045 entrées pour sa première semaine d'exploitation, dont une part importante en avant-premières, ce qui témoigne d'un intérêt marqué pour cette relecture. Le long-métrage est décrit comme "intimiste" et "profond", mettant en avant la force du jeu de ses deux acteurs principaux pour explorer la psychologie de ce moment fondateur de l'un des plus grands personnages de la littérature française.











