Cette nouvelle version suit Hafsa Moreau (Shirine Boutella), une jeune restauratrice d'art qui se retrouve liée à un masque mésopotamien associé à l'entité Baal-Phégor.

La série est saluée pour sa mise en scène élégante et son esthétique « sombre et feutrée », qui magnifie les galeries désertes du musée, transformant le Louvre en un personnage à part entière. Le tournage, qui a eu lieu de nuit au sein même du musée, a été une expérience « magique » pour les acteurs, comme le confie Tiphaine Daviot. Le casting solide, qui inclut également Kad Merad et Vincent Elbaz, contribue à la qualité de la production.

Kad Merad a d'ailleurs évoqué le plaisir d'explorer « des facettes plus intimes » grâce au format sériel.

Cependant, malgré ses qualités visuelles et son interprétation solide, la série peine à convaincre totalement.

Plusieurs critiques pointent un scénario jugé « relativement convenu », centré sur une intrigue de vengeance qui n'exploite pas pleinement le potentiel fantastique et ésotérique du mythe.

En choisissant une trajectoire plus rationnelle, la série, bien que soignée, « ne parvient pas à offrir le vertige espéré » et reste finalement trop sage pour marquer durablement les esprits.