L'accord, dont la finalisation est envisagée pour courant 2026, concerne des magasins GiFi jugés bien situés en périphérie et dans des zones commerciales denses, avec une surface d'environ 1 000 m², correspondant au format de Grand Frais. Pour GiFi, cette cession s'inscrit dans une stratégie de redressement.
L'enseigne souffre de la concurrence d'acteurs comme Action, Shein et Temu, et perdrait près d'un million d'euros par jour. La vente de ces actifs doit lui permettre d'alléger ses pertes et d'apporter des liquidités. De son côté, Grand Frais, fondé en 1992, poursuit une croissance continue avec une vingtaine d'ouvertures par an et compte plus de 330 points de vente. Cette acquisition représente une "première" pour l'enseigne en termes d'opération de croissance externe de cette ampleur. Un point crucial de l'accord est l'engagement de Grand Frais à préserver l'emploi des quelque 300 salariés concernés par la reprise, en leur proposant un poste avec reprise de leur ancienneté. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué.











