Cette opération marque une étape stratégique pour la start-up française, qui s'adosse à un géant industriel, tout en permettant la sortie de ses investisseurs historiques.

L'acquéreur, Persol, est le deuxième acteur du travail temporaire au Japon.

Son investissement de 120 millions d'euros dans Gojob illustre l'intérêt des grands groupes internationaux pour les technologies innovantes développées au sein de la French Tech. Pour Persol, cette acquisition est un moyen d'intégrer des relais technologiques, notamment dans le domaine de l'IA appliquée aux ressources humaines. Pour Gojob, fondée par Pascal Lorne, cette transaction offre un soutien industriel majeur pour poursuivre son développement.

L'opération a également permis la sortie complète des investisseurs qui avaient soutenu la croissance de Gojob depuis ses débuts, parmi lesquels Amundi Private Equity Funds, la Banque des Territoires, Breega, et Olivier Mathiot. Ce rachat par un acteur industriel plutôt que par un fonds de capital-risque classique témoigne de la maturité atteinte par la start-up et de la valeur de sa technologie sur le marché mondial du recrutement.