Annoncée le 15 octobre 2025, cette transaction, dont le montant n'a pas été communiqué, est envisagée pour le courant de l'année 2026.

Elle s'inscrit dans un contexte difficile pour GiFi, qui souffre de la concurrence d'enseignes comme Action et Temu, et perdrait, selon une source proche du dossier, près d'un million d'euros par jour. Après avoir évité une vente en janvier 2025 et annulé un plan de sauvegarde de l'emploi en juillet, la cession de ces magasins fait partie d'une stratégie de redressement. Pour Grand Frais, en pleine expansion avec une vingtaine d'ouvertures par an et plus de 330 points de vente, c'est une opportunité de croissance externe. Les magasins ciblés, situés principalement en périphérie dans des zones commerciales denses, correspondent au format d'environ 1 000 m² de Grand Frais. L'un des points clés de l'accord est l'engagement de Grand Frais à préserver l'emploi des quelque 300 salariés concernés, en leur proposant un poste avec reprise de leur ancienneté. Cette opération pourrait transformer le paysage commercial de nombreuses villes et illustre la divergence des trajectoires entre un acteur en pleine croissance et une enseigne en restructuration.