L'opération suscite de vives inquiétudes.

Les syndicats, notamment la CFDT et la CGT, craignent des "destructions massives d'emplois" parmi les 8 000 salariés de SFR et ses sous-traitants. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a déclaré qu'il serait "extrêmement vigilant" quant à l'impact sur les prix pour les consommateurs et la qualité de service, une préoccupation partagée par l'association UFC-Que Choisir, qui redoute une hausse des tarifs dans un marché moins concurrentiel. Le feuilleton de la consolidation du marché français des télécoms, qui n'a pas connu de mouvement majeur depuis l'arrivée de Free en 2012, ne fait que commencer.