Cette consolidation majeure dans le secteur spatial européen est une réponse stratégique à la concurrence internationale, notamment américaine.
En unissant leurs forces, les trois groupes industriels ambitionnent de créer une entité de taille critique, capable de mener des programmes d'envergure et d'optimiser les investissements en recherche et développement. Le projet a franchi une étape décisive avec la tenue d'une réunion extraordinaire du conseil d'administration de Leonardo pour discuter de l'accord.
Cependant, cette perspective de fusion n'est pas sans soulever des préoccupations.
Le syndicat CGT a exprimé publiquement ses craintes, redoutant que la création d'un tel géant ne conduise à une situation de monopole sur le marché européen.
Les risques potentiels pour l'emploi, souvent associés aux opérations de fusion par la recherche de synergies et l'élimination des doublons, sont également au cœur des inquiétudes syndicales. Le projet devra donc non seulement obtenir l'aval des autorités de la concurrence, mais aussi naviguer dans un paysage social et politique complexe pour aboutir.









