L'offre a été qualifiée de "première étape" d'un "long processus" par les acheteurs potentiels. Cependant, Arthur Dreyfuss, PDG d'Altice France, a indiqué dans un message aux salariés que l'offre avait été "immédiatement rejetée".

Malgré ce refus, le trio d'opérateurs a maintenu sa proposition, se disant "convaincus de la pertinence de leur proposition".

Le propriétaire d'Altice, Patrick Drahi, valoriserait SFR à 25 milliards d'euros, bien au-dessus de l'offre actuelle.

L'affaire suscite de vives inquiétudes.

Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a déclaré qu'il serait "extrêmement vigilant" sur l'impact potentiel sur les prix pour les consommateurs. Les syndicats, notamment la CFDT, redoutent des "destructions massives d'emplois" parmi les milliers de salariés de SFR et de ses filiales.

La CFDT a demandé un rendez-vous en urgence à Bercy, estimant que "ce n'est que le début des hostilités".

Le processus s'annonce long et complexe, impliquant non seulement des négociations tendues sur le prix mais aussi l'obtention des autorisations réglementaires et le défi technique de répartir les 19 millions d'abonnés mobiles et 6,1 millions de clients fixes de SFR.