Cet échec marque un revers important pour BBVA, qui ambitionnait de créer un mastodonte du secteur bancaire en Europe.
L'opération, valorisant Sabadell à environ 17 milliards d'euros, était suivie de près sur les marchés européens.
Le gouvernement espagnol, dirigé par Pedro Sánchez, s'était montré particulièrement réticent, craignant une réduction de la concurrence dans le secteur.
BBVA, deuxième banque d'Espagne, n'a pas réussi à obtenir le seuil d'acceptation de 50 % des actionnaires de Sabadell, quatrième banque du pays.
Le niveau d'acceptation final n'a atteint que 25,33 %, rendant l'offre "caduque" selon le régulateur boursier espagnol, la CNMV.
Ce résultat est considéré comme un revers inattendu pour BBVA, qui avait relevé son offre initiale de 10 % en septembre pour convaincre les actionnaires. En cas de succès, la fusion aurait donné naissance à un géant bancaire capable de rivaliser avec des acteurs comme Santander, HSBC et BNP Paribas. Suite à cet échec, le président de BBVA, Carlos Torres Vila, a cherché à rassurer les investisseurs en promettant un "dividende 'historique'" et un programme massif de rachat d'actions.












