Cette transaction, annoncée fin octobre 2025, marque un tournant stratégique pour les deux géants français.

Pour Kering, l'opération est une décision clé prise par son nouveau directeur général, Luca de Meo, un mois seulement après son arrivée.

L'objectif principal est de réduire une dette s'élevant à 9,5 milliards d'euros et de recentrer les efforts sur la relance de sa marque phare, Gucci, dont les ventes ont reculé.

En se délestant de sa division beauté créée en 2023, Kering choisit d'externaliser ce segment à un expert mondial.

L'accord va au-delà d'une simple cession, puisqu'il inclut des licences exclusives de 50 ans pour les parfums et cosmétiques des marques Gucci, Bottega Veneta et Balenciaga.

Luca de Meo a souligné que ce partenariat permettrait d'« accélérer le développement » de ces marques en s'appuyant sur la « force de frappe » de L'Oréal. Pour L'Oréal, cette acquisition est une opportunité de consolider sa domination dans la beauté de luxe.

Nicolas Hieronimus, son directeur général, a déclaré que l'ajout de ces « marques extraordinaires complète parfaitement notre portefeuille existant ».

Après avoir réussi avec Yves Saint Laurent Beauté, également racheté à Kering en 2008, L'Oréal met la main sur des licences prestigieuses qui renforceront sa position face à ses concurrents comme Estée Lauder et Coty.

La transaction, payable en numéraire, devrait être finalisée au premier semestre 2026.