Cependant, Patrick Drahi a jugé l'offre insuffisante et le calendrier proposé, s'étalant sur deux ans, trop long.
Sa fermeté est soutenue par les créanciers d'Altice France, qui détiennent 45 % du groupe et partagent l'objectif de maximiser la valeur de cession de l'opérateur.
La première proposition ayant été refusée, les pourparlers entrent dans une phase plus complexe.
Orange, qui a participé à hauteur de 27 % à l'offre initiale, a publiquement exprimé son souhait d'engager un « dialogue constructif » avec Altice, signalant que la porte des négociations n'est pas fermée. Les tensions se cristallisent autour de la juste valorisation de SFR, un point de friction majeur entre Patrick Drahi et le consortium d'acheteurs. Ce projet de cession s'inscrit dans un contexte où la vente de l'opérateur a des répercussions sur d'autres dossiers, comme la vente de la towerco TDF. L'issue de ces discussions déterminera si le marché français des télécoms se dirigera vers une consolidation à trois acteurs ou si le statu quo prévaudra, laissant chaque opérateur poursuivre sa stratégie de manière indépendante.











