Le siège social sera basé à Toulouse.

La gouvernance sera partagée, avec une répartition du capital de 35 % pour Airbus, et 32,5 % pour Thales et Leonardo. Cette fusion regroupera les activités Space Systems et Space Digital d'Airbus, ainsi que les co-entreprises de Thales et Leonardo, Thales Alenia Space et Telespazio.

Le gouvernement français, par la voix du ministre de l'Économie Roland Lescure, a salué cette initiative comme une "excellente nouvelle". Cependant, des syndicats comme la CGT ont exprimé des craintes quant à la création d'un "monopole" et aux conséquences sur l'emploi, bien que Thales ait annoncé la suspension des suppressions de postes dans sa branche spatiale grâce au contrat pour la constellation européenne Iris2. Les dirigeants des trois groupes ont assuré que cette alliance offrirait de nouvelles opportunités aux collaborateurs et renforcerait l'écosystème spatial européen.