Orange, qui a participé à hauteur de 27 % à la première offre, a réaffirmé sa volonté d'engager un "dialogue constructif" pour trouver un terrain d'entente.

Cependant, la valorisation de SFR reste le principal point de friction.

Patrick Drahi souhaite obtenir un prix plus élevé, tandis que les acheteurs potentiels doivent composer avec la complexité d'un démantèlement de l'opérateur et l'obtention des autorisations réglementaires. La tension est palpable entre des acteurs qui sont à la fois concurrents et partenaires de négociation depuis une quinzaine d'années. L'issue de ces pourparlers est d'autant plus stratégique qu'elle pourrait également influencer d'autres dossiers, comme la vente de la société de tours de télécommunications TDF, dont la cession est compliquée par l'incertitude autour de l'avenir de SFR. Les créanciers d'Altice, quant à eux, suivent de près les négociations, alignés pour l'instant derrière Patrick Drahi dans l'espoir de maximiser la valeur de leurs actifs.