Le site sidérurgique de NovAsco à Hagondange, en Moselle, se retrouve au bord de la liquidation judiciaire après l'échec des tentatives de reprise. Le principal espoir reposait sur une offre du groupe Métal Blanc, qui a finalement décidé de ne pas inclure l'aciérie et ses 450 salariés dans son projet, provoquant la consternation des employés et des syndicats. Placé en redressement judiciaire, le groupe NovAsco (ex-Ascometal) a fait l'objet de trois offres de reprise partielles, mais aucune ne concernait le site d'Hagondange, le plus important du groupe. Les salariés avaient fondé leurs espoirs sur le collectif d'industriels mené par Métal Blanc, mais l'annonce de son retrait pour ce site a été un "coup de massue". Cette décision laisse les 450 employés dans une situation critique, à quelques jours d'une audience cruciale au tribunal de Strasbourg, prévue le 31 octobre, qui pourrait prononcer la liquidation de l'usine.
Face à cette impasse, les salariés se sont mobilisés à plusieurs reprises, notamment via une "opération escargot", pour attirer l'attention sur leur sort.
L'intersyndicale est désemparée, et la CGT a même évoqué une nationalisation comme ultime recours pour sauver ce bastion de l'industrie sidérurgique mosellane.
Le député socialiste Belkhir Belhaddad a également appelé l'État à "prendre ses responsabilités" pour éviter la fermeture du site.
Le dossier illustre les difficultés persistantes du secteur industriel français à trouver des repreneurs viables pour des sites historiques confrontés à des difficultés économiques.
En résuméL'abandon du projet de reprise de l'aciérie NovAsco d'Hagondange par Métal Blanc plonge 450 salariés dans l'incertitude et met en lumière la fragilité de l'industrie lourde en France. Sans solution de dernière minute, le site historique risque la liquidation, marquant un nouveau coup dur pour l'emploi industriel en Moselle.