Cette transaction permet à Kering de se désendetter et de se recentrer, tandis que L'Oréal renforce sa position de leader mondial de la cosmétique. Qualifiée de "partenariat stratégique de long terme", l'opération constitue la plus grosse acquisition de l'histoire de L'Oréal. Elle comprend la vente de Creed, que Kering avait acquis en 2023 pour 3,5 milliards d'euros, ainsi que des accords de licence exclusifs de longue durée pour les parfums et produits de beauté de marques prestigieuses comme Gucci, Bottega Veneta et Balenciaga.
Un des articles mentionne que cette manœuvre vise à "sauver Gucci" en apurant le bilan du groupe.
Pour Kering, cette cession est une décision stratégique permettant de réduire son endettement et de recentrer ses efforts sur ses marques de luxe principales, dans un contexte de marché exigeant. Pour L'Oréal, cette acquisition s'inscrit dans une logique de consolidation de son leadership.
Elle s'appuie sur le succès d'une précédente opération similaire, lorsque le groupe avait racheté Yves Saint Laurent Beauté à Kering (alors PPR) en 2008 pour 1,15 milliard d'euros.
L'accord prévoit également la création d'une co-entreprise à 50/50 entre les deux groupes pour explorer de futures opportunités stratégiques communes, signalant une collaboration potentiellement durable au-delà de cette simple transaction. L'opération, qui devrait être finalisée au premier semestre 2026, redessine une partie du paysage du secteur de la beauté de luxe.











