Sur le plan industriel, le programme promet d'être un moteur pour l'emploi, avec des estimations de 45 000 postes créés pour chaque double réacteur et plus de 100 000 emplois directs dans la construction à l'échelle nationale. Cette relance intervient après des décennies de stagnation pour la filière nucléaire américaine, marquée par des retards et des surcoûts importants sur les derniers chantiers, comme celui de la centrale de Vogtle.
Les États-Unis lancent un plan de 80 milliards de dollars pour relancer le nucléaire
L'administration américaine a officialisé un ambitieux plan d'investissement de 80 milliards de dollars pour relancer son industrie nucléaire, en partenariat avec des acteurs privés de premier plan comme Westinghouse. Ce programme vise à construire de nouvelles centrales pour répondre à la demande énergétique croissante, notamment celle des centres de données nécessaires à l'intelligence artificielle, tout en affirmant la souveraineté énergétique du pays. L'accord, conclu entre le gouvernement fédéral, Westinghouse Electric Company, Cameco Corporation et Brookfield Asset Management, prévoit la construction de plusieurs nouveaux réacteurs de technologie avancée AP1000. Le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a souligné que ce partenariat incarnait la vision du président Trump de « retrouver notre souveraineté énergétique, créer des emplois bien rémunérés et placer les États-Unis aux avant-postes de la renaissance du nucléaire ». Le financement de ce plan colossal pourrait en partie provenir du Japon, Washington cherchant à mobiliser ses alliés stratégiques. Ce projet public-privé est structuré de manière à ce que l'État américain perçoive jusqu'à 20 % des bénéfices une fois certains seuils de revenus dépassés.



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