Face à cette perspective, les syndicats expriment de vives inquiétudes concernant l'emploi, craignant jusqu'à 10 000 suppressions de postes.
Alors que le marché des télécommunications français est en pleine effervescence, Bouygues affiche son optimisme quant à ses chances de racheter son concurrent SFR.
Cette confiance a été bien accueillie par les marchés financiers, l'action Bouygues grimpant en tête du CAC 40 après cette annonce.
Le groupe met en avant sa rentabilité soignée et sa solidité financière comme des atouts pour mener à bien une telle opération.
Cependant, le projet de fusion suscite une forte opposition de la part des organisations syndicales. Celles-ci ont élaboré un "plan de bataille" pour préserver l'emploi, redoutant les conséquences sociales d'une disparition de SFR en tant qu'entité indépendante.
Leur principale crainte est une vague de licenciements massive, estimant qu'environ 10 000 postes pourraient être supprimés dans le secteur des télécoms si l'opération se concrétisait.
Le débat met ainsi en lumière la tension entre la logique de consolidation économique, qui vise à créer des acteurs plus forts et plus rentables, et les préoccupations sociales liées à l'impact d'une telle fusion sur les salariés des deux entreprises.









