Le géant américain du café a conclu un accord évalué à 4 milliards de dollars avec le fonds de capital-investissement Boyu Capital pour exploiter ses milliers de magasins via une coentreprise. L'accord prévoit que Starbucks cède jusqu'à 60 % de ses activités de vente au détail en Chine, un marché crucial qui compte environ 8 000 points de vente, soit près d'un quart de son réseau mondial. Cette décision marque un changement de cap significatif pour l'entreprise, qui jusqu'à présent opérait majoritairement en propre dans le pays.

En s'associant avec Boyu Capital, un acteur financier local influent, Starbucks cherche probablement à mieux naviguer dans un environnement commercial et réglementaire complexe, tout en partageant les risques et les investissements nécessaires à sa croissance future.

Cette opération de plusieurs milliards de dollars permettra à la chaîne de cafés de cristalliser la valeur de ses actifs chinois tout en conservant une présence significative par le biais de la nouvelle coentreprise. Ce partenariat stratégique pourrait également aider Starbucks à faire face à une concurrence locale de plus en plus vive. La transition vers un modèle de coentreprise illustre une approche plus pragmatique de l'expansion internationale pour le groupe américain, privilégiant l'expertise locale et une structure de capital plus flexible pour soutenir son développement en Asie.