La reprise de l'aciériste NovAsco s'annonce socialement difficile
L'avenir de l'aciériste NovAsco et de ses 760 salariés est très incertain, alors que le tribunal judiciaire de Strasbourg doit se prononcer sur son sort. Le ministre de l'Industrie a prévenu que la reprise des usines s'annonçait "difficile", avec un projet qui pourrait entraîner d'importantes suppressions d'emplois. L'aciériste NovAsco est au bord de la liquidation, et les perspectives de reprise s'assombrissent. Alors qu'une décision de justice est attendue le 12 novembre, le seul projet de reprise sur la table s'annonce socialement douloureux. Selon les informations disponibles, cette reprise se solderait par la suppression de 500 emplois et la fermeture de trois sites, un seul site étant finalement sauvé. Le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, a lui-même reconnu le 9 novembre que la situation était "difficile", jetant un froid sur les espoirs des salariés. Cette situation illustre la crise profonde que traverse une partie de l'industrie sidérurgique en France, confrontée à la concurrence internationale, à la hausse des coûts de l'énergie et à la nécessité d'investir dans la décarbonation. Le cas de NovAsco met en lumière le dilemme entre la préservation de l'emploi industriel et la viabilité économique des entreprises en difficulté. La décision du tribunal sera cruciale, non seulement pour les 760 salariés directement concernés, mais aussi pour l'avenir d'un pan de l'industrie de l'acier en France. L'intervention du gouvernement et les conditions de la reprise seront scrutées de près par les syndicats et les acteurs locaux.

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