Le groupe britannique, l'un des plus grands au monde dans le domaine de la communication, a vu son cours de Bourse chuter de manière spectaculaire, perdant environ 64% de sa valeur depuis le début de l'année et voyant sa capitalisation boursière fondre.

Cette fragilité en fait une cible potentielle pour des concurrents cherchant à se renforcer.

C'est dans ce cadre qu'intervient l'intérêt supposé de Havas, filiale du groupe Vivendi.

Une telle opération, même s'il ne s'agissait que d'une entrée minoritaire au capital, serait un mouvement stratégique majeur.

Elle permettrait à Havas de peser sur l'un de ses principaux rivaux et de bénéficier d'une exposition accrue au marché mondial.

La réaction positive du marché à ces rumeurs montre que les investisseurs voient d'un bon œil une possible consolidation ou une initiative qui pourrait redynamiser WPP.

L'affaire met en lumière les pressions concurrentielles et les grandes manœuvres qui se jouent au sommet de l'industrie publicitaire mondiale, où la taille et la portée internationale sont des atouts décisifs.