Cette opération est stratégique pour TotalEnergies, qui cherche à accélérer son développement dans le gaz et l'électricité, tout en réduisant la voilure dans certains projets renouvelables jugés moins rentables. L'objectif affiché est d'atteindre un cash-flow positif pour sa division électricité dès 2027, en s'appuyant sur la flexibilité des centrales à gaz, jugées indispensables pour compenser l'intermittence des énergies renouvelables.

Ce renforcement dans le gaz s'inscrit dans une vision où cette énergie est considérée comme un pilier de la transition.

Cependant, l'alliance suscite des inquiétudes sociales, notamment chez les salariés de la centrale Émile-Huchet à Saint-Avold.

Ces derniers craignent que l'accord avec EPH ne compromette la conversion prévue du site vers le gaz et ne menace à terme les emplois, illustrant les tensions entre les impératifs stratégiques du groupe et les réalités industrielles locales.