Face à ce que le gouvernement qualifie de promesses non tenues, l'État a décidé d'engager des poursuites judiciaires contre le fonds pour manquement à ses engagements.
Lors de la reprise, Greybull s'était engagé à injecter 90 millions d'euros dans l'entreprise pour assurer sa relance. Cependant, selon le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, le fonds n'a apporté qu'environ 1,5 million d'euros, alors que l'État avait de son côté mobilisé 75 millions d'euros de soutien. Ce manquement a précipité la chute de Novasco, placée en redressement judiciaire en août 2025, avant que la liquidation ne soit envisagée pour plusieurs de ses sites. La fermeture de l'aciérie d'Hagondange, qui emploie 450 personnes et représente une capacité de production d'acier bas carbone, est perçue comme une perte stratégique pour la souveraineté industrielle française.
Le gouvernement a adopté une ligne dure, le ministre déclarant que « l’impunité, c’est terminé pour les fonds d’investissement » et que l'État soutiendrait toute procédure engagée par les salariés.
Cette action en justice vise à rendre Greybull responsable de ses engagements financiers et à envoyer un signal fort aux investisseurs étrangers qualifiés de « chasseurs de primes ».












