Confronté à une capitalisation boursière à son plus bas niveau depuis douze ans, inférieure à un milliard d'euros, Ubisoft joue une carte décisive pour son avenir.
L'annonce de la finalisation « imminente » de l'accord avec Tencent intervient après une semaine de grande incertitude, marquée par la suspension de la cotation du titre à la Bourse de Paris.
Cette suspension était due à un « retraitement » des comptes des exercices 2024-2026, ajoutant à la nervosité des investisseurs.
L'opération avec Tencent est donc perçue comme une bouffée d'oxygène stratégique et financière.
Concrètement, le géant chinois prendra une participation de 25% dans Vantage Studios, une nouvelle filiale d'Ubisoft. L'objectif principal pour l'éditeur français est double : d'une part, se désendetter pour assainir son bilan financier et, d'autre part, opérer une transformation de son modèle économique.
Ce partenariat pourrait offrir à Ubisoft un meilleur accès au marché asiatique, tout en lui apportant les capitaux nécessaires pour financer ses futurs projets et stabiliser sa situation.
Le retour en Bourse du titre, après la confirmation du deal, a été suivi de près par les marchés, qui attendent de voir si cette alliance permettra à l'un des fleurons français du jeu vidéo de surmonter ses difficultés actuelles et de renouer avec la croissance.











