La perspective d'une offre publique de retrait (OPR) forcée du groupe Bolloré sur Vivendi semble s'éloigner, suite à un avis de l'avocat général de la Cour de cassation. Cette évolution juridique majeure, qui fait chuter lourdement le titre de Vivendi en Bourse, pourrait clore un long feuilleton financier et laisser les actionnaires minoritaires sans porte de sortie. Le dossier complexe de la structure capitalistique de Vivendi a connu un rebondissement de taille. L'avocat général de la Cour de cassation a préconisé de « casser » un arrêt de la cour d'appel d'avril 2025. Cet arrêt ouvrait la voie à une obligation pour le groupe Bolloré, actionnaire de contrôle, de lancer une offre publique de retrait sur les actions des minoritaires de Vivendi. Une telle opération aurait représenté un coût estimé entre 6 et 9 milliards d'euros pour le groupe Bolloré.
Si la Cour de cassation, qui doit se prononcer le 25 novembre, suit cet avis, la menace d'une OPR serait définitivement écartée. L'annonce de cet avis a eu un effet immédiat et violent sur le cours de l'action Vivendi, qui a plongé de 12 % à 15 %.
Les investisseurs qui espéraient une indemnisation ou une porte de sortie via l'OPR ont vu leurs espoirs anéantis.
Les articles décrivent la situation des actionnaires minoritaires comme étant désormais « prisonniers » d'un véhicule d'investissement décoté.
Cette affaire met en lumière les techniques de « contrôle rampant » et les batailles juridiques complexes qui peuvent en découler, avec des conséquences financières considérables pour les petits porteurs.
En résuméUn avis juridique clé a fait s'éloigner la perspective d'une offre publique de retrait obligatoire de Bolloré sur Vivendi, provoquant un effondrement de l'action de cette dernière. Cette décision potentielle de la Cour de cassation met fin à l'espoir d'une sortie pour les actionnaires minoritaires et clôt un chapitre financier et juridique majeur.