L'opération ne constitue pas une prise de participation directe, mais un montage plus complexe : JD.com a signé un accord pour acquérir le groupe allemand Ceconomy, qui est le deuxième actionnaire de Fnac Darty avec 21,95% du capital. Ce rachat donnerait de facto au groupe chinois une influence significative et un siège au conseil d'administration du distributeur français. Face à cette perspective, le ministère de l'Économie a rapidement réagi en demandant à JD.com de déposer une demande d'autorisation au titre du contrôle des investissements étrangers en France (IEF). Ce dispositif, dont le seuil de déclenchement a été abaissé à 10% pour les investisseurs non-européens, permet à l'État d'examiner, voire de bloquer, des opérations touchant à des secteurs jugés sensibles. Bercy se montre « extrêmement sensible » sur deux points principaux : le maintien de l'emploi en France et la préservation de la part des produits fabriqués en France dans les rayons de Fnac Darty. La crainte est que le groupe français ne devienne un canal d'exportation pour les surcapacités de production chinoises, une stratégie qualifiée d'« emprunt d'identité ». Le gouvernement s'appuie sur des précédents, comme la vente d'Opella par Sanofi, pour négocier des clauses protectrices et affirmer sa volonté de défendre les intérêts stratégiques nationaux.
L'entrée du chinois JD.com chez Fnac Darty sous haute surveillance de l'État français
L'éventuelle entrée indirecte du géant chinois de l'e-commerce JD.com au capital de Fnac Darty est scrutée de près par le gouvernement français. Bercy a activé le dispositif de contrôle des investissements étrangers, exigeant des garanties sur l'emploi et la provenance des produits, illustrant les enjeux de souveraineté industrielle.


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Plus de 50 000 produits informatiques : un vol d'une ampleur inédite a touché la société Jingdong (JD.com), située à Dugny, dans la nuit du 21 au 22 décembre 2025.

Ce lundi 22 décembre, le ministère du Commerce chinois a officialisé de nouveaux droits de douane à l'encontre de produits européens. Sont ainsi visés la crème, le fromage ou encore le lait dont la surtaxe douanière s'échelonnera jusqu'à 42,7 %. Le groupe français Savencia qui commercialise plusieurs marques comme le Caprice des Dieux est ainsi particulièrement visé.

Le document commandé par le ministère du Logement recommande, entre autres, la création d'une fédération de diagnostiqueurs pour un meilleur contrôle des diagnostics de performance énergétique (DPE).





