L'opération, réalisée dans un cadre privé, a immédiatement alerté le gouvernement français.
Le ministère de l'Économie a déclenché un examen au titre du dispositif de contrôle des Investissements Étrangers en France (IEF), craignant pour la « souveraineté culturelle et l'accès aux données clients ». Fnac Darty, premier vendeur de livres du pays et acteur clé de la distribution de produits électroniques, est considéré comme stratégique.
Pour JD.com, dont le chiffre d'affaires dépasse les 140 milliards d'euros, cette prise de participation est une porte d'entrée sur le marché européen. Le directeur général du groupe chinois, Xu Lei, a d'ailleurs déclaré au Monde que JD.com vise « une implantation durable en Europe ».
Pour Fnac Darty, dont la rentabilité est sous tension, ce partenariat pourrait apporter des gains d'efficience significatifs.
Cependant, l'État français s'inquiète des risques de transfert technologique et d'une potentielle dépendance vis-à-vis d'un groupe lié à une économie dirigée.
La décision de Bercy enverra un signal fort sur la politique de la France en matière d'investissements étrangers.








