Après plusieurs tentatives, BHP a jeté l'éponge.
L'ambition de BHP était de créer un colosse mondial du cuivre, un métal essentiel à la transition énergétique. Cependant, la complexité de la structure de l'offre, qui exigeait qu'Anglo American se sépare préalablement de ses activités en Afrique du Sud, a constitué un obstacle majeur. La direction d'Anglo American a jugé ce schéma trop risqué, conduisant au rejet des propositions.
L'abandon de l'offre par BHP intervient alors que les cours du cuivre atteignent des sommets, dépassant les 10 600 dollars la tonne à Londres.
Cet échec permet à Anglo American de poursuivre son propre plan stratégique, qui pourrait inclure une fusion avec Teck Resources pour former un nouveau géant du cuivre. Pour BHP, qualifié de « prétendant désespéré », cet abandon marque la fin d'une saga boursière suivie de près par les marchés, qui voyaient dans cette fusion potentielle une consolidation majeure du secteur minier mondial.







