Veolia acquiert l'américain Clean Earth pour 3 milliards de dollars et se renforce dans les déchets dangereux

Le géant français des services à l'environnement Veolia a annoncé l'acquisition du spécialiste américain du traitement des déchets dangereux Clean Earth, pour une valeur d'entreprise de 3,04 milliards de dollars. Cette opération, qualifiée de « transformante », est la plus importante pour le groupe depuis le rachat de Suez et lui permet de doubler sa taille sur ce marché stratégique aux États-Unis. Avec ce rachat, Veolia devient le deuxième acteur du secteur des déchets dangereux aux États-Unis, avec un chiffre d'affaires combiné d'un peu plus de 2 milliards de dollars dans ce segment, se rapprochant du numéro un. La directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff, a souligné l'importance de cette transaction en déclarant : « Aujourd’hui, nous changeons de dimension aux Etats-Unis ».

L'opération s'inscrit dans la stratégie du groupe visant à se développer sur des marchés à forte croissance et à forte valeur ajoutée, comme celui des déchets dangereux, qui est en plein essor.

Elle permet également à Veolia de poursuivre un objectif de rééquilibrage de ses activités entre l'Europe et l'Amérique, visant une répartition à 50-50. Clean Earth est présenté comme un acteur « de tout premier plan » aux États-Unis.

Cette acquisition renforce considérablement la présence de Veolia sur le territoire américain et consolide sa position de leader mondial dans les services à l'environnement. Le montant de la transaction, entièrement en numéraire, témoigne des ambitions et de la capacité d'investissement du groupe français dans des secteurs qu'il juge prioritaires pour sa croissance future.

En résumé

L'acquisition de Clean Earth est une opération stratégique majeure pour Veolia, qui non seulement double sa présence sur le marché américain des déchets dangereux, mais rééquilibre aussi son portefeuille géographique. Ce mouvement confirme l'ambition du groupe de se positionner comme un leader incontournable sur les segments les plus porteurs des services à l'environnement.