BHP renonce à son offre de rachat sur Anglo American après une ultime tentative
Le géant minier australien BHP a officiellement mis fin à sa tentative de rachat de son concurrent britannique Anglo American, une opération qui aurait pu créer un colosse mondial du cuivre. Cet abandon intervient après le rejet de plusieurs offres et l'échec d'une ultime tentative de négociation. La saga de cette potentielle méga-fusion, qui a agité le secteur minier pendant plusieurs semaines, a pris fin, laissant Anglo American libre de poursuivre sa propre stratégie de restructuration. BHP avait proposé une transaction complexe qui impliquait une scission préalable des activités de platine et de minerai de fer d'Anglo American en Afrique du Sud, une condition jugée trop risquée par le conseil d'administration de la cible. Le retrait de BHP survient dans un contexte de flambée des cours du cuivre, qui flirtent avec des niveaux records autour de 10 600 dollars la tonne. Le métal rouge est au cœur de la stratégie des deux groupes, étant un matériau essentiel pour la transition énergétique. L'échec de cette opération laisse désormais la voie libre à Anglo American pour potentiellement fusionner certaines de ses activités avec le canadien Teck Resources, créant ainsi un nouvel acteur majeur sur le marché du cuivre. Pour BHP, cet échec représente un revers dans sa quête de croissance externe pour dominer le marché des matières premières stratégiques.







