Cette consolidation est une réponse stratégique aux transformations profondes du marché publicitaire, marqué par la domination du numérique et une pression constante sur les marges. En unissant leurs forces, les deux groupes américains cherchent à réaliser d'importantes économies d'échelle, à renforcer leur pouvoir de négociation face aux médias et aux plateformes, et à accroître leurs investissements dans la technologie et la data.

Cette méga-fusion relance la « machine à spéculations » sur d'autres rapprochements potentiels, le groupe britannique WPP étant notamment cité comme une cible possible.

Pour Publicis, qui rivalisait pour la première place mondiale, l'émergence de ce nouveau leader constitue un défi de taille, l'obligeant à réévaluer sa stratégie face à un concurrent de plus grande envergure. Cette course à la taille critique illustre l'importance de pouvoir gérer des budgets globaux pour les plus grands annonceurs mondiaux, un avantage compétitif devenu décisif.