Les articles décrivent SFR comme étant en "mauvaise posture", confronté à des résultats en berne, des affaires judiciaires et une dette importante, ce qui en fait une cible d'acquisition privilégiée.
Ses trois principaux rivaux travailleraient activement à relever leur offre pour "débloquer le rachat", signalant une volonté sérieuse de faire aboutir l'opération.
Cette manœuvre stratégique, si elle se concrétise, marquerait un retour à un marché à trois opérateurs, modifiant en profondeur l'équilibre concurrentiel.
Les candidats à la reprise s'inspireraient du modèle de consolidation observé au Brésil il y a cinq ans, où l'opérateur OI avait été démantelé et ses actifs (clients, sites mobiles, fréquences) répartis entre ses rivaux.
Une telle approche en France impliquerait un dépeçage coordonné de SFR.
Cette initiative intervient dans un marché qualifié d'"atone", où les opérateurs peinent à trouver des relais de croissance. Le succès de cette acquisition complexe dépendra non seulement de la capacité des trois acheteurs à s'entendre sur le partage des actifs, mais aussi et surtout de l'obtention du feu vert des autorités de la concurrence, qui seront particulièrement attentives aux conséquences d'une telle réduction du nombre d'acteurs sur les prix et la qualité des services pour les consommateurs finaux.










