L'État a annoncé son intention de soutenir financièrement ce plan, qui est considéré comme la seule option viable pour maintenir l'activité industrielle sur les deux sites français de l'entreprise à Orléans et Vendôme. La situation de Brandt, acteur historique de l'électroménager français appartenant au groupe algérien Cevital, est critique.
Face à une production quasi à l'arrêt et à l'incapacité d'assurer le paiement des salaires après le 15 décembre, l'entreprise et ses 750 salariés sont au bord du gouffre. Dans ce contexte, le projet de Scop, appuyé par le groupe Revive, apparaît comme une solution de la dernière chance. Le soutien de l'État, qui se dit prêt à injecter entre 5 et 15 millions d'euros, est une condition essentielle à la viabilité du projet. Cependant, ce sauvetage a un coût social élevé : le plan prévoit la sauvegarde de 300 à 400 emplois, impliquant la suppression de plus de la moitié des postes actuels. Le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, a justifié ce recentrage stratégique en affirmant : « Soit on pense qu’on va pouvoir garder tout le monde, mais il n’y a pas d’avenir ; soit on accepte un recentrage de la stratégie.
» Les représentants du personnel, bien que conscients du sacrifice, voient dans cette Scop « la seule issue pour sauver des emplois ».
Le financement total nécessaire à la relance est estimé à près de 20 millions d'euros, un montant que le soutien public seul ne couvrira pas, rendant indispensable l'implication des banques et d'investisseurs privés.
La décision finale du tribunal des activités économiques de Nanterre sera cruciale pour l'avenir de ce fleuron industriel français, fragilisé par un marché du gros électroménager en forte contraction.












