Les sites concernés incluent Kinston (États-Unis) et Saint-Nazaire (France) pour les fuselages de l'A350, ainsi que Casablanca, Belfast et Prestwick pour d'autres composants majeurs.

Cette intégration verticale est devenue une nécessité stratégique et défensive après que Boeing a officialisé son rachat de Spirit AeroSystems, le fournisseur commun des deux constructeurs.

Continuer à dépendre d'un sous-traitant contrôlé par son principal rival était incompatible avec la souveraineté industrielle d'Airbus, d'autant que les autorités de la concurrence américaines avaient imposé une séparation des activités. L'opération permet aussi à Airbus de reprendre la main sur la qualité de la production, un enjeu majeur après les défaillances observées chez le fournisseur. Dans le cadre de la transaction, Airbus a perçu une compensation de 439 millions de dollars et intégré plus de 4 000 salariés.