L'État s'est déclaré prêt à soutenir financièrement cette solution, qui apparaît comme le dernier espoir pour maintenir une partie de l'activité industrielle en France. Placé en redressement judiciaire et incapable d'assurer le paiement des salaires après le 15 décembre, le groupe Brandt, qui emploie 750 personnes, est au bord de l'effondrement. Un projet de reprise en Scop, appuyé par le groupe Revive, a émergé comme la seule option viable pour préserver les deux usines françaises du groupe, à Orléans et Vendôme, alors que les autres offres ne le prévoyaient pas. Le ministre de l'Industrie a annoncé que l'État était "prêt" à investir cinq millions d'euros pour soutenir ce plan, qui permettrait de sauvegarder 300 emplois.
Cependant, les représentants du personnel estiment qu'environ 20 millions d'euros seraient nécessaires pour relancer l'activité.
La décision finale a été mise en délibéré par le tribunal de commerce de Nanterre, laissant l'avenir de l'entreprise en suspens. Ce cas illustre les difficultés du secteur de l'électroménager en France, fragilisé par une forte concurrence et la crise immobilière.











