La manœuvre était devenue une nécessité stratégique et industrielle, car la poursuite de la collaboration avec un fournisseur désormais propriété de Boeing était jugée « politiquement et industriellement intenable ». Elle aurait placé Airbus dans une situation de dépendance inacceptable vis-à-vis de son rival. Ce rachat permet donc à Airbus de préserver sa souveraineté industrielle, de renforcer le contrôle sur la qualité de sa production et de limiter les risques liés à une chaîne d'approvisionnement de plus en plus tendue. Dans le cadre de cet accord, Airbus a également perçu une compensation financière de 439 millions de dollars pour accompagner les ajustements industriels.