L'opération concerne des sites de production majeurs : Kinston aux États-Unis et Saint-Nazaire en France pour les sections de fuselage de l'A350, Casablanca au Maroc pour des composants de l'A321 et l'A220, ainsi que Belfast et Prestwick au Royaume-Uni pour les ailes et d'autres composants des A220, A320 et A350. En intégrant ces usines, qui fabriquent des pièces complexes et essentielles comme des tronçons de fuselage et des ailes, Airbus assure non seulement sa souveraineté industrielle mais reprend aussi la main sur la qualité de production, un enjeu majeur après les défaillances observées chez le fournisseur. Plus de 4 000 salariés de Spirit rejoignent ainsi les effectifs d'Airbus, qui a également perçu une compensation de 439 millions de dollars pour accompagner cette transition industrielle.