Cet événement a mis en lumière des défaillances de qualité profondes chez le fournisseur, qui était pourtant une ancienne filiale de Boeing. Face à cette crise de confiance et de production, le géant américain a décidé de reprendre le contrôle direct de la fabrication de pièces cruciales, notamment les fuselages. Cette opération à 4,7 milliards de dollars vise à juguler une crise qui secoue l'avionneur depuis plusieurs mois et à restaurer la fiabilité de sa production.
Le rachat de Spirit par Boeing a eu un effet domino, contraignant son concurrent Airbus à racheter également les activités de Spirit qui lui étaient dédiées pour ne pas dépendre d'un fournisseur contrôlé par son rival. La décision de Boeing est donc une manœuvre stratégique majeure pour tenter de sortir d'une spirale de problèmes de qualité qui ont terni sa réputation et ralenti ses livraisons.











